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" J’avais besoin de simplicité "
Situé en plein cœur de Séoul, le canal se découvre comme longue coulée verte où la nature a doucement repris du terrain.
Entre deux ponts - symboles de traversées et de passage - la ligne d’eau s’enfonce vers ses racines, imperméable aux turbulences urbaines. Isolés du reste de la ville par la trouée, les passants se promènent et longent la rivière ; ils choisissent de longer le canal pour s’extraire de la ville, pour rêver au fil de l’eau et y laisser couler leurs pensées. Incarnant l’âme du canal, le mur se transforme : accueillant des briques de LED et des rectangles de miroirs, il diffracte les rayons du soleil, le jour, et s’habille d’un flux de couleurs mouvantes plus ou moins intense en fonction de la force du vent le soir venu. En parallèle des images de passants défilent en noir et blanc sur de grands écrans verticaux, traces du passage pendant la journée. Animant le cours d’eau, des algues de lumière filandreuses éclairent l’eau du canal d’une manière délicate et féerique.
Entre deux ponts - symboles de traversées et de passage - la ligne d’eau s’enfonce vers ses racines, imperméable aux turbulences urbaines. Isolés du reste de la ville par la trouée, les passants se promènent et longent la rivière ; ils choisissent de longer le canal pour s’extraire de la ville, pour rêver au fil de l’eau et y laisser couler leurs pensées. Incarnant l’âme du canal, le mur se transforme : accueillant des briques de LED et des rectangles de miroirs, il diffracte les rayons du soleil, le jour, et s’habille d’un flux de couleurs mouvantes plus ou moins intense en fonction de la force du vent le soir venu. En parallèle des images de passants défilent en noir et blanc sur de grands écrans verticaux, traces du passage pendant la journée. Animant le cours d’eau, des algues de lumière filandreuses éclairent l’eau du canal d’une manière délicate et féerique.