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Vigile de la Culture
Le vernissage de l’exposition « Notre Histoire » - qui marquait la fin du commissariat de Jérôme Sans et Nicolas Bourriaud au Palais de Tokyo - était l’occasion de célébrer l’art contemporain et l’immense succès de leur pari alors que le monde de l’art avait, dès le départ, condamné cette entreprise à l’échec.
Aussi, Jérôme Sans et Nicolas Bourriaud me commandaient une installation pour cette soirée. Là où l’art est devenu commerce, il fallait spécifier que le Palais de Tokyo était devenu le lieu de sauvegarde de la création contemporaine. Comme un phare dans la nuit. L’installation « Vigile de la Culture » transformait la façade du Palais de Tokyo en un phare : des faisceaux blancs – qui sortaient de l’étage supérieur du Palais, comme issu de son cœur - passaient au-dessus des rues alentour pour venir heurter le Musée Galleria, symbole de la culture bourgeoise au XIXe siècle.
Autour du faisceau, un nuage d’embrun s’échappait de la fenêtre comme si le Palais de Tokyo respirait.
Aussi, Jérôme Sans et Nicolas Bourriaud me commandaient une installation pour cette soirée. Là où l’art est devenu commerce, il fallait spécifier que le Palais de Tokyo était devenu le lieu de sauvegarde de la création contemporaine. Comme un phare dans la nuit. L’installation « Vigile de la Culture » transformait la façade du Palais de Tokyo en un phare : des faisceaux blancs – qui sortaient de l’étage supérieur du Palais, comme issu de son cœur - passaient au-dessus des rues alentour pour venir heurter le Musée Galleria, symbole de la culture bourgeoise au XIXe siècle.
Autour du faisceau, un nuage d’embrun s’échappait de la fenêtre comme si le Palais de Tokyo respirait.